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building // ft. markus capet
Abigail L. Harrington
Abigail L. Harrington
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ft. : yennefer // the witcher
Messages : 10
Date d'inscription : 21/07/2018
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un ascenseur vers l'inconnuft. markus capetPlonge au creux de mes mains,
Rejoins les amoureux de Midas
Et désespère.


Le vent porte un esprit de fête et de légèreté. Autour d’elle on s’amuse, on boit, on discute. La vie bat son plein aux abords de la tour Aliqua. Immense construction dressée vers le ciel tel un défi envoyé à Dieu. Un dieu qui n’a jamais existé à Goldanation. Les vices sont présents sur chaque palier de portes et à chaque coin de rue, mais aucunes traces d’une quelconque vertu. Elles ont fui face à l’avarice des hommes. On les comprend. On les pardonne même. Parfois Abigail se demande si les maîtres du jeu n’ont pas choisi le pire de l’humanité pour habiter cette ville. Même les enfants qu’elle vient à croiser de temps à autres, elle ne peut s’empêcher de se dire qu’il y a derrière leurs petits yeux brillants un esprit corrompu par l’argent et les plaisirs.

Le hall de la tour Aliqua. Resplendissant et luxueux. Comme tous les autres bâtiments du Casino Server. Mais elle n’est pas là pour se détendre dans un des nombreux spas de l’établissement, ou profiter de la vue ou du jardin. C’est son travail qui l’appelle. Encore et toujours ce job insipide mais utile dans sa quête, dans sa recherche de l’enfant disparu. Son client c’est un mec riche et en manque de compagnie. Comme tous les autres mecs qu’elle croise. Elle supporte leurs regards pervers qui la déshabillent. Et ils discutent avec elle. Pendant des heures. Et des heures. Et des heures. En lui faisant des propositions qu’elle refuse toujours. Elle se contente de faire la discussion et de jouer aux cartes. C’est une escort pas une prostituée. La différence ? Elle ne baise pas pour la tune. Elle.

Son client du soir l’attend dans une des suites VIP tout en haut du bâtiment. Elle prend le premier ascenseur, jette un œil au garçon et demande : « Dix-huitième étage s’il vous plait ». Intriguant bonhomme que ce garçon d’ascenseur avec son visage à moitié caché. Elle sort un petit miroir de poche pour arranger ses longs cheveux noirs de jais et vérifier que son maquillage est parfait. Le rouge à lèvre carmin. Les yeux bleu violacé encadrés par ses longs cils. Le teint de porcelaine. Le poids des ans a été cléments avec elle. Elle le sait. Elle en joue. On lui donne aisément dix années de moins. Soudain un bruit sourd. La cage remue, s’arrête, la lumière clignote et puis plus rien. Elle se tourne vers l’homme avec un regard sévère : « Je peux avoir une explication ? ».


On ne peut pas comprendre le hasard.
Il agit comme bon lui semble.
On subit.
Markus Capet
Markus Capet
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ft. : Hatake Kakashi.
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✕ • • •



Il y a du Chopin en fond.
Cet homme, t’as toujours trouvé que c’était un crétin. Alors pour te punir de critiquer ce pauvre martyr, il faut croire que l’on a décidé de t’enfermer à ses côtés.
Et toute la sainte journée, tu l’entends.
Tu l’écoutes.
Et tu le hais.

Voilà quelques jours que t’es installé, encastré tel un objet dans cette cage doré. À marmonner lorsque tu es seul les notes composées par un homme que tu supputes être un artiste raté.
C’est qu’elles tournent en rond.
Qu’elles finissent par t’obséder et qu’un jour elles te pousseront à sauter si le cd n’est pas changé.

L’on rentre dans ton antre.
« Bonjour, Madame. »
Tu scrutes du coin de ton œil la cliente fraîchement arrivée. Prêt à sortir la coupelle aux pourboires bien que tu saches que cela inutile. Tu ne saurais la catégoriser, dire d’où elle vient, ce qu’elle fait.
— dix-huitième étage s’il vous plait.
Lèvres plissées, tu te retiens de te répéter tes salutations distinguées. Répéter pour que ça rentre. Mais finalement, tu peux pas leur en vouloir à ces gens-là. Tu te fonds si bien dans cet ascenseur de malheur qu’on pourrait croire que t’as été livré avec.

« Certainement. »
Un léger sourire qui remplace bien vite tes arrières pensées, tu refermes les portes devant vous, prêt à léviter. Car malgré les quelques ingratitudes que tu essuie, ton travail n’est pas des plus fatiguant. Saluer, refermer les portes, appuyer sur un bouton. Rouvrir, saluer à nouveau.
C’est un rythme simpliste.
Sauf qu’aujourd’hui tout s’arrêta, net.

Écho bruyant dans la cage aux rouages, jeux de lumières. Tu ne réagis pas immédiatement, il n’y a pas de quoi s’en faire. Ça peut arriver.
— je peux avoir une explication ?
Tu hausses les épaules, te tournant vers elle. Elle a clairement pas l’air amusée. Il n’y pas de quoi rire aux éclats, même toi tu trouves rien à redire. Car tu te poses la même question.
« Et bien, je pencherais pour une panne? »
Et tu la regardes de la tête aux pieds, réfléchissant.

« On a clairement pas dépassé le poids autorisé, curieux. »
Et entre quelques mots, ça te percute, tu l’entends. Le silence. Chopin a enfin eu la tête coupée dans l’incident. Tu pourrais en pleurer. De joie. Mais le moment n’est pas à tes pérégrinations intérieures.
La cliente devant toi semble impatiente, pressée.

« Il suffit d’appuyer sur le bouton d’urgence prévu à cet effet… »
Mais ça aussi c’est ton boulot. Appuyer sur tous les boutons. Alors tu t’exécutes, un large sourire dissimulé par ton masque étiré. Le doigt appuyé, tu attends que quelque chose se passe.
Encore.
Et encore.

Alors tu finis par le bourriner du bout de l’index, comme pour le réveiller. Mais rien ne se passe. Tout n’est pas toujours simple. Tous les jours ne sont pas de belles journées.
Ceci en est la preuve.

Tu te tournes à nouveau vers elle, un sourire crispé.
« On est coincés. Je préviens tout de suite, je suis garçon d’ascenseur pas mécanicien. »


Abigail L. Harrington
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ft. : yennefer // the witcher
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// an elevator and nothing« Happy endings are just stories that haven't finished yet. » — jane smith from mr & mrs smithLe temps passe. Doucement. Très doucement. Trop doucement. La lumière de l’ascenseur continue son clignotement imperturbable, puis s’éteint pendant quelques minutes, pour se rallumer et recommencer son manège agaçant. Un ascenseur qui tombe en panne, dans le monde réel ça arrive, mais dans un monde virtuel comme Goldanation c’est très surprenant. Faut-il y voir une facétie des maîtres du jeu ? Un moyen de leur part de tuer leur ennui en se jouant des habitants ? Si tel est le cas le jeu n’est absolument pas amusant pour la femme qui commence à s’impatienter de plus en plus. Toujours à l’heure, à la seconde, depuis le début de sa carrière d’escort-girl, et voilà qu’elle va devoir s’excuser d’être en retard. Son salaire va forcément en pâtir, elle sera obligée de faire une ristourne à son client, histoire qu’il n’aille pas voir la concurrence la prochaine fois. Fichu maître du jeu. Et fiche garçon d’ascenseur qui ne sert absolument à rien dans cette situation.

Il appuie sur le bouton d’urgence, attendant que quelqu’un lui réponde. Mais comment peut-on lui répondre s’il y a un problème électrique dans l’immeuble ? Peut-être devrait-il dégager complètement son visage, ça lui permettrait d’aérer son cerveau et de mieux faire fonctionner ses neurones. Le garçon commente ce qu’il fait. La femme ne dit rien. Elle se contente d’observer la scène avec son regard sombre. « On est coincés. Je préviens tout de suite, je suis garçon d’ascenseur pas mécanicien. » Soupire d’énervement. Elle sort son téléphone pour envoyer un message à son client, elle annule. Elle n’a pas le choix, la panne n’est pas prête d’être réparée et elle a déjà cinq minutes de retard.

Sans lever la tête de l’écran, elle s’adresse à l’autre : « Vous n’êtes qu’une potiche inutile et à l’intérêt plus que douteux. N’avez-vous pas honte ? ». L’art et la manière d’agir en société avec tact et délicatesse par Abigail Harrington. Si le garçon qui lui fait face ne se décide pas à lui envoyer une remarque acerbe dans les prochaines secondes c’est qu’il est vraiment très bien élevé. Et si Abigail était un homme, il aurait probablement eu droit à un crochet bien placé dans le nez. Car c’est bien connu on ne frappe jamais une femme.

Message envoyé. Elle lève les yeux et les plonge dans l’œil unique de l’infortuné employé. « L’incompétence de vos employeurs va me faire perdre ma soirée et probablement mon client. J’espère que vous avez un minimum de conversation pour faire passer le temps. » Respiration. : « Quel est votre nom ? » On dirait qu’elle essaye d’être gentille avec sa dernière question. Comme si elle voulait cacher un agacement qui ne pouvait se calmer.
hrp : désolé pour le retard et la réponse. efficacité n'est pas
mon nom mais j'y travaille mdr
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